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Choisir sa langue

vendredi 31 juillet 2009

BARAQUES DE FOIRE


Lion ! j'étais pensif, ô bête prisonnière,
Devant la majesté de ta grave crinière ;
Du plafond de ta cage, elle faisait un dais.
Nous songions tous les deux, et tu me regardais.
Ton regard était beau, lion. Nous autres hommes,
Le peu que nous faisons et le rien que nous sommes,
Emplit notre pensée, et dans nos regards vains
Baillent nos plans chétifs que nous croyons divins.
Nos voeux, nos passions que notre orgueil encense,
Et notre petitesse, ivre de sa puissance
Et bouffis d'ignorance ou gonflés de venins,
Notre prunelle éclate et dit : Je suis ce nain !

Victor HUGO - les contemplations

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L'ESPECE HUMAINE N'A PAS L'EXCLUSIVITE DES DROITS


Par Dr Gabriel "Jivasattha" Bittar

S'il est certain que le Boudha aurait fermement approuvé certains aspects concrets du combat pour les "droits de l'homme" commencé au siècle des Lumières, il est tout aussi certain qu'il aurait trouvé celui-ci fort déséquilibré et incomplet.

Premièrement du fait de l'escamotage, comme nous l'avons vu, du paramètre essentiel du binôme DROITS/DEVOIRS, à savoir celui des DEVOIRS : mais aussi, et deuxièmement, de par la restriction de ces "droits" aux seuls êtres humains. Car pour l'Eveillé, tous les êtres vivants avaient des "droits" aussi bien que des devoirs, à chacun selon sa coupe.

Le Boudha aimait et respectait les animaux, qui le lui rendaient bien, comme l'attestent nombre de Sûtras. Pour l'Eveillé rien ne justifiait les violences commises à leur égard, rien ne justifiait les souffrances que les êtres humains leur font subir. Rien, ni les habitudes alimentaires, ni les traditions religieuses.

Hélas, depuis 2500 ans, l'irrespect reste la norme sociale à l'égard de nos frères animaux. De fait, le développement des religions monothéistes s'est fait totalement en la défaveur des animaux, et la-dessus s'est greffée l'exigence de rendement maximum de la société consumériste. Les animaux ont été chosifiés, leur massacre a été désacralisé, et se produit actuellement à l'échelle industrielle.
Corollairement au développement de la société urbaine et à l'éloignement de la souffrance animale loin des yeux, la société actuelle consomme de la chair animale à l'extême.

Celle-ci, industriellement préparée, est consommée sans aucune pensée envers l'être qui l'a fournie. C'est l'anonyme le plus absolu - et le mépris le plus total. Loin, très loin de l'exigence éthique du Boudha, pour qui la compassion, applicable à tous les êtres capables de souffrance, impliquait une alimentation aussi végétarienne que possible.

Quand aux sacrifices à connotation religieuse..... Y a-t-il réellement une différence de fond entre l'époque du Boudha, où certains sacrifiaient des animaux afin de s'assurer une vie éternelle de qualité, et l'époque actuelle où des animaux sont sacrifiés en masse à des impératifs cosmétiques ou dits de santé, dans la quête illusoire d'une éternelle jeunesse ou d'une vie sans maladie ?

De plus, une société où s'étend l'irresponsabilité personnelle et l'irrationalité ne peut que voir ressurgir des tréfonds l'impulsion violente, irrésistible, de désigner des boucs émissaires, des victimes sacrificielles aux dieux conjugués de l'ignorance, de la peur et de l'insensibilité.

Et de fait, d'une certaine façon, les grands sacrifices d'animaux sont de retour, à l'occasion d'holocaustes monstrueux où les animaux, souffrant de terribles maladies dues aux pratiques humaines elles-mêmes, sont massacrés en masse, sacrifiés aux dieux Molochs nouvellement associés du rendement avide et d'une "santé publique" pervertie dans son esprit.

Pire, dans l'hypocrisie, des groupes entiers d'animaux sont parfois massacrés et la souffrance infligée à très large échelle au nom même de la "protection de la Nature" (avec un N majuscule), à l'image inversée des horreurs génocidaires commises au nom du "progrès de la civilisation humaine".

A cet égard, de la même façon qu'il combattait les souffrances irrationnelles ou cruelles infligées à tout être vivant, le Boudha aurait certainement condamné l'attitude insensible, avide et irresponsable des sociétés humaines actuelles à l'égard de la nature dans son ensemble.

Il aurait certainement condamné une société qui nie à des êtres vivants leur qualité d'êtres sensibles pour en faire des objets de consommation. Il aurait trouvé abjects les élevages industriels et les usines à viande, au sein desquels chaque année des dizaines de milliards d'animaux connaissent une vie de cauchemar, pour en fin de compte subir une mort indigne - et il aurait été horrifié de voir de combien d'autres façons encore les animaux sont maltraités actuellement !

Enfin, le Boudha aurait aussi trouvé affreux que chaque jour, par son expension démographique, sa surextension planétaire et sa surconsommation des ressources naturelles, l'être humain soit la cause de la disparition irréversible de dizaines d'espèces vivantes. Mais ceci également est une autre histoire....

Que faire ? Pour un boudhiste sincère, la première étape pour sortir de ce torrent karmique infernal est de pratiquer "la vue juste", première branche de l'Ariya Atth'ika-Magga, le Noble Octuple Sentier. Cela commence par un examen de conscience approfondi de soi-même, de ses actes et de ses motivations ; dans le cadre de sa relation au monde animal, cela implique pour lui de constater son ignorance et son inconscience, et de partir à la découverte des réalités du monde des animaux, (*). Ensuite, il lui faut agir en fonction de sa conscience, et modifier ses habitudes de vie.

(*) Curieusement, s'il n'est plus vraiment nécessaire de nos jours de démontrer l'intelligence merveilleuse que déploient nombre d'animaux dans leurs vies de tous les jours (il existe quantité d'ouvrages fort bien documentés sur le sujet) , il est par contre encore nombre de gens pour leur dénier des sentiments. Heureusement, des chercheurs ont consacré leur temps et leurs efforts à la démolition de ce type de préjugés que le Boudha, en pionnier, dénonçait déjà, et ceux qui souhaitent poser un nouveau regard sur nos frères animaux peuvent consulter, parmi d'autres, les ouvrages suivants :

- Jeffrey Moussaiieff Masson et Susan McCarthy , "Quand les éléphants pleurent : la vie émotionnelle des animaux" Albin Michel 1997

- Marie-Claude Bomsel , "Le dépit du gorille amoureux, et autres effets de la passion dans le règne animal" Lattès 1998

- Anne Collet , "Danse avec les baleines" Plon 1998


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lundi 27 juillet 2009

Que faisons-nous aux animaux que nous prétendons aimer ?

Les éleveurs de chevaux de course disent aimer leurs chevaux, les turfistes aussi mais de quel genre d'amour ?

Qu'advient-il du pur sang qui ne galope pas assez vite ?

Les aficionados vous diront aimer les taureaux mais quel sort réserve t-on à ces animaux ? Dans la taurompachie espagnole c'est clair, il est élevé pour mourir dans l'arène ; nos traditions camarguaises si elles paraissent plus respectueuses de l'animal ne cachent-elles pas en fait une exploitation égoïste du taureau qui ne prend pas en compte son intégrité ?

Les réflexions de certaines personnes dans le public me navrent et me révoltent ; on aime le taureau à condition qu'il soit comme on le désire c'est à dire qu'il se soumette à nos désirs, à nos plaisirs. Nous exigeons de l'animal qu'il suive nos règles mais prenons -nous en compte les règles de son univers à lui ?

Non !!!
Prenons-nous en considération son bien-être ?

Pas toujours !!!

Seulement notre plaisir à travers lui ; le spectacle des chevaux galopant dans les rues avec nos taureaux de camargue exprime en partie l'âme de ce pays que j'aime tant ; âme qui surgit dans les villages et embrase nos étés. Mais qu'en est-il des animaux ? Ces taureaux qui, tous les jours, courent dans les rues, sont ils bien traités ? j'ose l'espérer ....
Le chemin sera long avant que l'homme prenne en considération le droit au respect des animaux et surtout le droit à la liberté qui me parait impossible pour certaines espèces, comme le taureau de camargue qui n'existe plus qu'en captivité.
C'est à l'origine une espèce sauvage, vivant en liberté sur notre territoire, aujourd'hui elle ne survit que par la volonté des éleveurs et de Bruxelles qui ordonne son massacre à titre sanitaire mais de quel droit ? Préserver encore et toujours la santé de l'homme (faux!) ce prédateur boulimique et insensible !!!

Que pouvons-nous attendre d'un être qui se préoccupe plus de sa survie que de celle des autres espèces, vivre envers et contre tout en dévorant le reste de la création, voilà l'idéal de vie de la plupart des hommes. Et avec cet orgueil et ce sentiment de supériorité sur toute forme de vie...vision égocentrique que je ne supporte plus.

Nous ne sommes qu'un pion sur un échiquier et non pas l'échiquier, quand allons nous le comprendre ?



Femme étoile

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samedi 25 juillet 2009

Adoptez !

Adoptez !

UN ZOO EXEMPLAIRE


Un parc animalier est une structure qui doit servir à la protection des espèces animales en voie de disparition afin de permettre leur réintroduction dans la nature.


C'est un espoir de sauver certaines espèces bien menacées par notre aveuglement.




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vendredi 24 juillet 2009

Vous aimez l'Ouest américain ?

De belles photos qui nous transportent dans des paysages sublimes ; mon âme d'enfant galopent dans ces contrées et je m'imagine dans ce pays encore vierge de la présence des wasichus, cueillant des baies sauvages, parcourant ces vallées sur un poney fougueux, ou bien tout simplement préparant le repas d'un valeureux guerrier parti chasser les provisions pour l'hiver !!!


http://www.americansouthwest.net/

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mardi 21 juillet 2009

LE SOLEIL MON COEUR

Nous savons que si notre coeur s'arrête de battre la vie cessera d'y couler, donc nous le choyons. Mais nous prenons rarement le temps de regarder que d'autres éléments, mais extérieurs, sont également essentiels à notre survie.
Voyez l'immense source lumineuse appelée soleil. S'il cessait de luire, notre vie cesserait elle aussi, le soleil est donc un deuxième coeur pour nous, mais extérieur à notre corps. Ce coeur immense apporte la chaleur nécessaire à toute vie sur terre ; sans lui rien ne pourrait exister. Les plantes vivent grâce au soleil. Leurs feuilles absorbent son énergie, comme le dioxyde de carbone de l'air, pour nourrir l'arbre, la fleur, le plancton. Et les plantes rendent possible la vie humaine et animale. Tous - nous, les êtres humains, les animaux et les plantes - consommons de la lumière solaire, directement ou indirectement. Il serait trop long de décrire tous les effets du soleil, ce grand coeur à l'extérieur du corps de l'homme.
Notre corps n'est pas seulement la forme délimitée par la peau. Il est bien plus vaste. Il inclut même la couche d'air autour de notre planète ; car si l'atmosphère disparaissait rien que pour un instant, notre vie prendrait fin.
Chaque phénomène dans l'univers nous concerne, du caillou au fond de l'océan jusqu'au mouvement des galaxies, distantes de la Terre de millions d'années lumière.
Walt Whitman a écrit : "Je pense qu'un brin d'herbe ne compte pas moins que le labeur des étoiles...". Ce n'est pas là de la philosophie. Ces mots sont nés au tréfond de son âme. Il a dit aussi : " Je suis vaste, je contiens des multitudes".

Thich Nhat Hanh

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L'ECOLOGIE DE L'ESPRIT


Nous avons besoin d'harmonie, de paix. La paix est fondée sur le respect de la vie, la vénération profonde de la vie.

Mais outre la vie humaine, nous devons respecter la vie animale, végétale et minérale. Les rochers peuvent être dotés de vie. On peut détruire aussi la Terre. La dégradation de notre santé est liée à la destruction du monde minéral. La manière de cultiver la terre, le traitement des ordures, tout cela est inter-relié.


L'écologie doit être profonde, et non seulement profonde, mais universelle, car ce sont les consciences qui sont polluées. La télévision, par exemple, nous pollue et pollue nos enfants. Elle sème des graines de violence et d'inquiètude dans l'esprit de nos enfant et dégrade leur conscience, de la même manière que les produits chimiques et les arbres que l'on coupe détruisent l'environnement. Nous devons protéger l'écologie de l'esprit, sinon la violence et l'insouciance dans ce domaine continueront à déborder dans bien des domaines de la vie.


Thich Nhat Hanh
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