Gaz de Schiste: Non Merci !

NON !!! AU GAZ DE SCHISTE


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Choisir sa langue

samedi 22 août 2009

Un jeune à la découverte de la vie...

Un cousin d'Afrique

Un site qui nous explique comment venir en aide à ce petit animal sympathique, victime de la route, dont l'effectif diminue doucement mais sûrement
Aidons le avant qu'il ne soit sur la liste des espèces en danger.

mercredi 19 août 2009

GreenFacts - Faits sur la Santé et l'Environnement

GreenFacts - Faits sur la Santé et l'Environnement

A UN HOMME PARTANT POUR LA CHASSE


Oui, l'homme est responsable et rendra compte un jour.
Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour,
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.
Tremble de tout abus de pouvoir sur la bête.
Te figures-tu donc être un tel but final
Que tu puisses sans peur devenir infernal,
Vorace, sensuel, voluptueux, féroce,
Echiner le baudet, exténuer la rosse,
En lui crevant les yeux engraisser l'ortolan,
Et massacrer les bois trois ou quatre fois l'an ?
Ce gai chasseur, armant son fusil ou son piège,
Confine à l'assassin et touche au sacrilège.
Penser, voilà ton but ; vivre, voilà ton droit.
Tuer pour jouir, non. Crois-tu donc que ce soit
Pour donner meilleur goût à la caille rôtie
Que le soleil ajoute une aigrette à l'ortie,
Peint la mûre, ou rougit la graine du sorbier ?
Dieu qui fait les oiseaux ne fait pas le gibier.

Victor HUGO - Recueil : Dernière gerbe
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samedi 15 août 2009

Si nous lui avions demandé comment il avait acquis son extraordinaire connaissance des animaux, il nous aurait dit qu'elle lui venait de la seule source dont elle puisse venir, c'est à dire de Dieu : que Dieu dans Sa Sagesse infinie, Sa Puissance et Son Dessein, anime l'Univers ; que partout où l'on regarde on peut toujours voir Dieu briller à travers toutes choses et l'entendre énoncer à travers toute chose la Sagesse.....

J Allen Boone


"Interroge les bêtes, elles t'instruirons.
Demande aux oiseaux du ciel - ils te diront ;
Les créatures rampantes te renseigneront,
Les poissons de la mer t'informeront ;
Car qui ne reconnait chez eux la preuve
Que la main de l'Eternel a fait toutes choses
Et qu'il tient dans sa main l'âme de tout ce qu'il fit,
Toute la vie de l'homme"

La Bible - Le livre de Job
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mercredi 12 août 2009

Ce qui suit peut paraître farfelu, extravagant à nos esprits rationnels d'êtres pragmatiques, ignorants et pourtant, à bien y réfléchir....


Ce texte est extrait d'un livre incroyable, à chacun d'en explorer le contenu, d'en tirer un enseignement sur sa façon d'appréhender et de comprendre la Vie...sur son "penser"


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L'art de surveiller soigneusement nos paroles et nos mobiles dans nos contacts avec les autres êtres vivants a une grande valeur pratique.


Particulièrement avec des créatures telles que les serpents à sonnettes. Ces êtres sages mais incompris, doués de la capacité de produire du poison et d'une technique de défense meurtrière, sont des experts de première force dans l'art de déceler ce qui émane des pensées, particulièrement des pensées humaines.


Lorsque je visitai pour la première fois ces contrées de l'ouest où les blancs et les Indiens rencontrent fréquemment des serpents à sonnettes, et lorsque j'en rencontrai moi-même, ce fut une expérience effrayante. J'en vis entrer en action, en flèche avec leurs yeux hypnotiques et les coups en éclairs de leurs crochets empoisonnés. Ce sont des tueurs habiles, terrifiants et sans merci.


Un jour, un vieux prospecteur du désert, qui avait des serpents à sonnettes pour voisins depuis toujours, me dit une chose surprenante. Il dit que bien que les serpents à sonnettes prennent un plaisir extrême à planter leurs crochets dans l'homme blanc, ils attaquent rarement un indien. Je lui demandai pourquoi. Il n'en savait rien et n'avait jamais cherché à le savoir.


Au cours de mes randonnées je vis que ce que le vieux prospecteur m'avait dit était vrai. Les serpents à sonnettes usent bien de discrimination. Ils mordaient les blancs et laissaient une immunité presque complète aux indiens. J'en parlai à toutes sortes "d'experts" mais aucun ne me donna une réponse satisfaisante ; pas de réponse, en tout cas, que j'eusse voulu mettre à l'épreuve face à un serpent.

Presque partout où j'allais, un combat constant et sans merci faisait rage entre les hommes blancs et les serpents, combat jusqu'à la mort de l'homme ou du serpent.Mais je ne vis point de ces combats entre les Indiens et les serpents. Il semblait y avoir entre eux un "gentlemen's agreement". Dans tous mes déplacements dans les déserts, les prairies et les montagnes, jamais je ne vis un serpent s'enrouler, soit pour la défense soit pour l'attaque, lorsqu'un Indien passait à proximité.

Mes séances éducatices avec le chien Coeurvaillant m'avaient montré le mal que peuvent faire, dans nos contacts avec les animaux, les invisibles forces mentales. C'est ainsi que je fus à même de comprendre pourquoi l'état de guerre existait entre les blancs et les serpents, presque jamais entre les Indiens et eux. Cette situation entre les humains et les serpents confirmait ce que Coeurvaillant m'avait si patiemment enseigné : c'est que notre penser dans sa nudité absolue, nous précède toujours, et proclame exactement notre vraie nature et nos intentions.

Le mystérieux paradoxe entre humains et serpents fut résolu pour moi grâce aux enseignements d'un chien. La réponse se trouvait dans les états d'esprit individuels, dans l'atmosphère que le caractère diffuse, dans la prospection des forces-pensées. Presque tous les serpents à sonnettes que j'observai illustraient ce fait révélateur. Ils étaient capables de détecter et de juger correctement la qualité de la pensée qui se dirigeait vers eux. L'ayant fait, ils étaient prêts à s'adresser soit à un ami, soit à un ennemi, selon l'état d'esprit que contenait le corps humain qui s'approchait.


Que se passe-t-il lorsque la plupart des hommes blancs et un serpent à sonnettes se trouvent inopinément en présence ? Ayant appris à considérer tous les serpents comme étant de répugnants et mortels ennemis sans aucun droit d'être sur terre, l'homme veut tuer tous les serpents qu'il voit. Un sentiment profondément sauvage et violent s'empare de lui à cette vue, le remplissant d'horreur et de crainte. En même temps, toutes sortes de facteurs malveillants, latents en sa nature, s'éveillent, qui empoisonnent complètement son état d'esprit. Cette arme invisible, cette force-pensée mortelle, il la projette sur le serpent à sonnettes avec l'intention de le détruire.

Hautement sensible à cette attaque mentale et parfaitement conscient de sa source, le serpent, par une action rapide de la pensée, empoisonne à son tour son propre état d'esprit et le projette vers l'homme blanc tout chargé des mêmes intentions vicieuses. Jusque-là le conflit entre l'homme et le serpent est mental et émotionnel. C'est une sorte de vendetta de la pensée ; un état de méchanceté mutuelle dans lequel chacun frappe l'autre par des attitudes et des intentions destructrices.


S'il se trouve que l'homme blanc ait une arme et qu'il puisse s'en servir avec succès, il tue le corps physique du serpent. Mais si le serpent parvient à esquiver le coup et qu'il s'approche, alors il enfonce ses crochets empoisonnés dans le corps de l'homme et celui-ci prend rendez-vous avec la mort. Et bien que le serpent ait victorieusement percé de ses crochets le corps de l'homme blanc, ce à quoi il s'est attaqué en réalité c'est à la pensée insociable et meurtrière qui animait ce corps.


En regardant un Indien marcher à proximité de ce même serpent à sonnettes, vous verriez tout autre chose. Tout d'abord, vous seriez incapable de détecter le moindre signe de frayeur ou d'hostilité dans l'un ou l'autre. Lorsqu'ils seraient près l'un de l'autre, vous les verriez s'arrêter, se contempler tranquillement pendant quelques instants d'une façon amicale, puis partir chacun de son côté, chacun d'eux s'occupant strictement de ses affaires et permettant à l'autre de faire de même. Pendant cette pause, ils se seraient trouvés dans une communication compréhensive, tout comme un grand et un petit navire en mer échangeant des signaux d'amitié.


Si vous pouviez voir au profond du penser et des intentions de l'Indien, vous découvririez le secret simple de tout ceci, car vous verriez que cet Indien vit de son mieux au rythme conscient de ce qu'il appelle avec vénération le Grand Esprit, le Grand Principe premier de toute vie, qui crée et anime toute chose et qui, à travers chacune, énonce à tout moment la Sagesse.


A cause de cette Loi universellement opérante, l'Indien est en communication silencieuse et amicale avec le grand serpent à sonnettes, non pas comme avec "un serpent", qui doit être redouté et détruit, mais comme avec un "jeune frère" très admiré et très aimé qui a droit à autant de vie, de liberté, de bonheur, de respect et de considération qu'il espère lui-même en recevoir. Et son "jeune frère" réagit en conséquence.



J. Allen Boone - Des bêtes et des hommes -
une pépite d'or


"La Vérité est en vous-mêmes ; elle ne sort point des choses extérieures, quoique vous en puissiez penser.
Il est en nous tous un centre intérieur,
Où demeure la vérité entière et que,
Comme par de multiples murs, la chair grossière emprisonne ;

Cette perception parfaite, claire - qui est la vérité -,
Un réseau charnel, déroutant et pervers,
L'enserre et fausse toute chose ; et connaître
Consiste bien plus à ouvrir une voie
D'où puisse s'échapper la splendeur emprisonnée
Plutôt que d'effectuer une entrée pour la lumière
Qu'on suppose en dehors."


Robert Browning

mercredi 5 août 2009

Parcs nationaux américain Usa Etats Unis sur Arizona Dream

Parcs nationaux américain Usa Etats Unis sur Arizona Dream

Bouddhisme - Wikipédia

Bouddhisme - Wikipédia

PRIER AVEC UN COEUR PUR

On demanda un jour à l'abbé Agathon : "De toutes les pratiques, quelle est celle qui demande le plus de travail ?"
Il répondit : "Pardonnez-moi, je pense qu'il n'y a pas de plus grand travail que de prier Dieu. Dès que l'homme veut prier, les démons essaient de l'en empêcher ; ils savent en effet que rien ne leur fait plus obstacle que la prière."
En effet, dans un coeur qui prie, comment le mensonge, la vanité pourraient-ils pénétrer ? La haine n'a plus de chemin pour entrer dans le monde et semer la guerre et la discorde.

Paroles du Mont Athos - Jean Yves LELOUP

Décalogue - Wikipédia

Décalogue - Wikipédia
J'ai appis beaucoup de mots anglais et je pourrais réciter en partie les Dix Commandements. Je savais comment dormir dans un lit, prier Jésus, peigner mes cheveux, manger avec un couteau et une fourchette et utiliser les toilettes...
J'AI AUSSI APPRIS QU'UNE PERSONNE PENSE AVEC SA TETE AU LIEU DE SON COEUR.


SUN CHIEF - 1941 -

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mardi 4 août 2009


Nos idées triompheront des vôtres. Nous réduiront en miettes tout le système de ce pays. Que nous ne soyons plus que 500 000 indiens n'a guère d'importance...

Ce qui compte, c'est que nous avons une façon de vivre supérieure. Nous, Indiens, possédons une philosophie plus humaine de la vie. Nous, Indiens, montrerons à ce pays comment vivre en êtres humains. Bientôt ce pays repensera sa constitution, ses lois, en termes d'humanité et non plus de propriété. Si le pouvoir rouge reste un pouvoir dans ce pays, c'est parce qu'il est idéologique.... Quelles sont les qualités suprêmes de la vie de l'Homme ? Telle est la question.


Vine Deloria junior - 1971 -
Tiré du livre : Pieds nus sur la Terre sacrée
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NOURRIR LA VIGILANCE


Assis à table et voyant notre assiette pleine de nourriture qui sent bon, appétissante, nous pouvons nourrir notre conscience de l'amère douleur de ceux qui ont faim.

Quarante mille enfants meurent chaque jour de faim et de carence d'élements nutritifs. Chaque jour. Ce chiffre nous choque chaque fois que nous l'entendons. Regardant profondément dans notre assiette, nous pouvons "voir" notre mère, la Terre, les paysans et la tragédie de la faim et de la malnutrition.

Nous qui vivons en Amérique du Nord ou en Europe, nous sommes habitués à manger des céréales et autres aliments importés du Tiers-Monde, le café de la Colombie, le chocolat du Ghana ou le riz aromatique de Thaïlande. Nous devons savoir que les enfants de ces pays-là, hormis ceux des familles riches, ne voient jamais ces produits chez eux. Ils ne mangent que des produits de second ordre, les plus délicieux étant réservés à l'exportation pour faire rentrer des devises. Il y a même des parents qui, n'ayant pas les moyens de nourrir leus enfants, doivent se résigner à les vendre comme domestiques à des familles qui, elles, ont de quoi les nourrir.

Avant les repas, nous pouvons joindre les paumes des mains dans un geste de pleine conscience et penser aux enfants qui n'ont pas de quoi manger. Ce geste nous aide à nous maintenir conscient de notre chance, et peut-être un jour trouverons-nous des moyens pour contribuer à changer le système d'injustice qui règne dans le monde.

Dans nombre de familles de réfugiés, un enfant lève son bol de riz et dit plus ou moins ceci : "Aujourd'hui, sur la table, il ya beaucoup de mets délicieux. Je suis reconnaissant d'être ici avec ma famille à pouvoir les apprécier. Je sais qu'il existe tellement d'enfants moins chanceux qui ont très faim". Etant un réfugié, il sait, par exemple, que la plupart des enfants thaïs n'ont jamais l'occasion de contempler ce bon riz qui pousse dans leur pays et qu'il est sur le point de manger.

Il est difficile d'expliquer aux enfants des pays "sur-developpés" que dans le monde beaucoup d'enfants sont privés d'une nourriture si belle et si nourrissante. Avoir conscience de ce fait suffit à dépasser nombre de nos souffrances psychiques. Notre méditation peut finalement nous permettre de voir la nature de l'aide à apporter à ceux qui sont tellement démunis.


Thich Nhat Hanh - L'art de se guérir -

dimanche 2 août 2009

JE NE CESSE DE NAITRE


Ne dites pas, je serai parti demain,
car je ne cesse de naître, aujourd'hui encore.
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Regardez en profondeur : je nais à chaque seconde
bourgeon sur une branche printanière,
oisillon aux ailes encore fragiles,
apprenant à chanter dans mon nouveau nid,
chenille au coeur d'une fleur ;
bijou caché dans une pierre.

Je ne cesse de naître, pour rire et pour pleurer ; pour craindre et pour espérer :
Mon coeur est rythmé par la naissance et
la mort de tout ce qui est vivant.

Je suis l'éphémère se métamorphosant sur l'eau de la rivière,
et je suis l'oiseau qui, au printemps, naît juste à temps
pour manger l'éphémère.

Je suis la grenouille nageant heureuse dans la mare claire,
et je suis l'orvet approchant en silence pour se nourrir de la grenouille.

Je suis l'enfant d'Ouganda, décharné, squelettique,
aux jambes pareilles à des bambous fragiles,
et je suis le marchand d'armes vendant des armes meurtrières à l'Ouganda.

Je suis la fillette de douze ans, réfugiée sur une frêle embarcation,
se jetant à l'eau pour avoir été violée par un pirate,
et je suis le pirate, au coeur incapable encore de voir et d'aimer ;

Je suis un membre du Politburo,
et je suis l'homme qui doit acquitter sa "dette de sang" envers mon peuple,
mourant lentement aux travaux forcés.

Ma joie est comme le printemps, chaude,
au point d'épanouir des fleurs en tout mode de vie,
ma peine forme une rivière de larmes, débordante,
au point d'emplir les quatre océans.

S'il vous plait, appelez-moi par mes vrais noms,
que j'entende ensemble mes cris et mes rires,
que je voie ma joie mais aussi ma peine.

Appelez-moi, s'il vous plait, par mes vrais noms. Que je m'éveille,
et ouvre pour toujours la porte de mon coeur,
la porte de la compassion.


Thich Nhat Hanh - la sérénité de l'instant (éditons DANGLES)
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