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Choisir sa langue

mardi 30 novembre 2010

Pointe de l'Espiguette dans le Gard

La vie humaine est pareille à ces traces de pas dans le sable
Que le zéphir se lève et il ne restera rien de son passage
Si ce n'est quelques os blanchis et fossilisés.



Seule la Nature vaincra car elle a pour elle : l'Eternité.


Femme Etoile

dimanche 21 novembre 2010

Sentience des animaux : Sensibilité et conscience des animaux de ferme


La science nous révèle que tout animal de ferme est un être sensible et conscient, capable, dans une plus ou moins large mesure, d’éprouver tout comme nous des émotions. Pourtant, dans le monde entier, des milliards de ces animaux sont élevés dans un environnement vide qui ne leur permet pas de satisfaire leurs besoins naturels et ils sont privés de tout ce qui peut rendre la vie digne d’être vécue.



Sentience « […] en français il nous manque un mot pour désigner la chose la plus importante du monde, peut-être la seule qui importe : le fait que certains êtres ont des perceptions, des émotions, et que par conséquent la plupart d'entre eux (tous ?) ont des désirs, des buts, une volonté qui leur sont propres. Comment qualifier cette faculté de sentir, de penser, d'avoir une vie mentale subjective?

Les Anglo-Saxons ont le nom sentience (et l'adjectif sentient) pour désigner cela […]. » À la suite d’Estiva Reus dans Les Cahiers antispécistes (CA n° 26, novembre 2005), One Voice utilisera ce néologisme pour combler la lacune de la langue française…


Incroyables poulets


Les travaux menés par Christine Nicol et d’autres chercheurs à l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, ont montré que les poulets se servaient de leur mémoire et qu’ils avaient des intentions et des attentes. Dès le premier âge, les poussins sont capables de retenir mentalement l’idée d’un objet qui n’est plus visible : ainsi, par exemple, ils feront le tour d’une barrière pour retrouver cet objet. Quand des poulets ont été habitués à recevoir de la nourriture comme récompense dans une situation particulière, ils se montrent par la suite très contrariés si cette récompense n’arrive plus.
Une équipe de chercheurs du Groupe de biophysique du Silsoe Research Institute, au Royaume-Uni, a montré que les poules avaient la notion du futur. Dans le cadre de leur expérience, les poules devaient donner un coup de bec sur un bouton de couleur vive pour recevoir de la nourriture. Quand une poule n’attendait que quelques secondes avant de donner le coup de bec, elle recevait une petite quantité de nourriture. Cependant, si elle attendait 22 secondes, elle recevait une quantité de nourriture bien plus importante. Plus de 90 % des poules ont su attendre pour recevoir la plus grosse récompense.

Rosa Rugani, du Centre de recherche sur le cerveau de Rovereto, à l’Université de Trente, en Italie, a découvert que des poussins âgés de trois ou quatre jours étaient capables d’additionner et de soustraire. S’inspirant d’expérimentations développées pour les bébés humains, Rosa Rugani et ses collègues ont mis au point des tests pour voir si les poussins étaient capables de différencier des quantités différentes de petites balles en plastique. « C’est la première démonstration d’une capacité d’additionner et de soustraire chez de jeunes animaux en dehors des humains », a déclaré Rosa Rugani.
Des recherches ont aussi montré que les poules apprenaient à leurs poussins quels aliments sont comestibles. Selon John Webster, professeur à l’Université de Bristol, cela indique « que la poule a appris ce qui était bon à manger et ce qui n’était pas bon pour elle, qu’elle se soucie de ses poussins au point de ne pas les laisser manger la mauvaise nourriture et qu’elle leur transmet ce qu’elle a appris. Pour moi, c’est très proche de ce que l’on appelle une culture — et même une culture développée »

Les vaches sont des individus complexes


Des travaux publiés au début de cette année montrent que les fermiers, en donnant un nom aux vaches et en les traitant comme des individus, peuvent accroître significativement la production de lait. « De même que les gens sont plus réceptifs quand on s’adresse à eux de façon personnalisée, les vaches, également, se sentent plus heureuses et plus détendues lorsqu’on accorde un peu plus d’attention à chacune d’entre elles », explique Catherine Douglas, de l’Ecole d’agriculture de l’Université de Newcastle, au Royaume-Uni.

En Allemagne, un agriculteur de Roedental, Alfred Grünemeyer, traitait ses animaux comme on traite ses animaux de compagnie que l’on aime. À sa mort, un de ses animaux, un bœuf nommé Barnaby, s’est montré très affecté et s’est mis à le languir. Barnaby a réussi à s’échapper de son champ et a gagné le cimetière où Alfred était enterré, à un kilomètre et demi. Il a franchi un muret, il a trouvé la tombe de son propriétaire et il y est resté pendant deux jours, malgré de nombreux efforts pour l’en faire partir. « C’est la preuve d’un niveau élevé d’intelligence », a déclaré un vétérinaire des environs. « Il semble incroyable qu’un bœuf puisse trouver l’endroit exact où son maître a été enterré, mais c’est bien ce qu’il a fait. »

L’intelligence des cochons


Des expériences réalisées par des chercheurs de l’Université de Bristol ont montré que les cochons avaient recours à la tromperie. Cette découverte est importante, car elle indique que ces animaux ont conscience d’eux mêmes ainsi que des croyances et des intentions des autres animaux. Au cours de ces expériences, on a montré à un cochon où de la nourriture était cachée. Un second cochon n’a pas tardé à se rendre compte que le premier était « informé » et il l’a suivi. Le cochon « informé » a vite compris qu’il valait mieux pour lui faire semblant d’ignorer où se trouvait la nourriture. Dès lors, il ne s’y rendait que lorsque l’autre s’était éloigné dans une autre direction.

En 1999, Lulu, un cochon nain du Vietnam, a sauvé la vie de Joanne Altsmann. Le jour où celle-ci a été victime d’un infarctus, Lulu est sortie de la maison et est allée se coucher sur la route, obligeant une voiture à s’arrêter. Lulu a alors guidé le conducteur vers la maison.

Les moutons préfèrent les visages souriants


Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont découvert que les moutons étaient capables de reconnaître les émotions sur le visage de leurs congénères, mais aussi sur le visage des personnes humaines. Selon le Dr Keith Kendrick, spécialiste en neurosciences à l’Université de Cambridge, « les moutons sont capables de reconnaître des visages qui diffèrent de moins de 5 %, si bien que nous avons pensé qu’ils seraient peut-être capables de reconnaître des émotions bien plus subtiles. Il s’avère qu’ils sont capables de distinguer aussi bien le sourire et la colère chez les humains que le stress et le calme chez leurs semblables. Il est dès lors possible que leur vie émotionnelle soit bien plus riche que ce que nous aurions pu penser. » Les travaux réalisés par Kendrick à l’Université de Cambridge ont consisté à montrer à des moutons des photos représentant d’autres moutons, des personnes et d’autres animaux. Les résultats de ces travaux ont montré qu’un mouton était capable de reconnaître le visage d’au moins 50 autres moutons et de 10 humains pendant au moins deux ans. Des observations montrent aussi que les moutons pensent aux individus absents.

L’importance de la sensibilité et de la conscience animales

Dans le Traité de Rome de 1957, qui créait la Communauté européenne, les animaux d’élevage étaient classés comme des « produits agricoles » et n’avaient pas plus de statut légal que des marteaux ou des clous. Les idées ont évolué depuis, et l’Union européenne les reconnaît maintenant comme des « êtres sensibles » et prépare l’interdiction de certains types d’élevages industriels, mais pour la majorité des animaux d’élevage dans le monde, rien n’a changé et bien peu d’attention est accordée à leurs souffrances, à leurs besoins comportementaux et à leur vie émotionnelle.

Enfin, le destin des animaux de ferme est évidemment de finir à l’abattoir où, dans un laps de temps scandaleusement court, ces êtres sensibles et conscients sont tués, écorchés et dépecés pour être transformés en nourriture.

Comme le déclare Françoise Wemelsfelder, biologiste et chercheuse spécialisée dans le comportement et le bien-être animaux, « chaque jour, nous en apprenons davantage sur les diverses et uniques façons dont les animaux pensent, éprouvent des sensations et prennent des décisions intelligentes. Les preuves abondent que les animaux sont des êtres sensibles et conscients, par conséquent, comment pouvons-nous continuer à les exploiter comme nous le faisons ? »

Onevoice

mercredi 17 novembre 2010

Lumières de novembre

Bois humide "fumant" au soleil

Derrière chez moi devinez ce qu'il y a ! Le pic St Loup au loin.

 Coukeurs d'automne.

 Au fond le Serre des Mourgues ...





dimanche 7 novembre 2010

mardi 2 novembre 2010

Le Serre des Mourgues...2 mois après ...

31 août 2010 : Impuissante, attristée, choquée, j'assiste depuis mon jardin, d'un village voisin, à l'incendie qui ravage ces collines que j'aime tant.
Lorsque, au milieu de la nuit, j'ai vu le feu atteindre la cime du serre, j'ai su que tout était perdu et que la catastrophe serait rude. Ce serre, lieu magnifique, puissant de beauté et d'énergie était la proie des flammes - Depuis j'imaginais tout et n'importe quoi, pensant à tel arbre, était-il encore vivant, et tel autre ? et que restait-il de ce chemin que j'aimais parcourir avec mon chien Black ?


Et ces deux oliviers, dont un directement dressé au dessus de la falaise, et l'autre plus petit au bord du chemin qu'étaient-ils devenus ?
Samedi 30 octobre, je pars en balade et décide d'affronter mon émotion face à la vision de ce paysage défiguré, de ces paysages qui n'existent plus !

Première approche, deux mois ont passés,  la végétation basse et l'herbe  redonnent quelques couleurs au paysage.

Je prends le chemin qui me conduira sur le serre, là j'aurais la réponse à ma question : les oliviers ont-ils survécu ?
Pourquoi deux oliviers sauvages m'émeuvent-ils ainsi ? D'abord il faut beaucoup d'énergie pour pousser ainsi dans la falaise, dans le roc ; ensuite leurs fruits minuscules, olives miniatures, m'ont toujours attendrie, je ne sais pourquoi mais c'est ainsi.

Tout d'abord, les arbres rescapés me réjouissent le coeur, tout n'est pas charbonné comme je le craignais...
encore quelques pas et je le vois, là-haut, il est là mais bien jauni...
Je continue à monter et me rapproche enfin, émue aux larmes, dans un élan de joie qui m'étonne moi-même, je le retrouve, il est bien vivant : à moitié vert, à moitié jauni mais il n'a pas brûlé ....
et enfin, un peu plus loin, moins magnifique, mais tout aussi vert et jaune, le plus jeune, celui que j'ai vu grandir d'année en année. Ses olives pas plus grosses qu'un demi grain de café sont noires et grillées, émotion....
Je suis allée au bout du chemin, jusqu'aux ruines de l'oppidum, mais ceci est une autre histoire.
Pendant deux heures, je me suis imprégnée de cette nature, partagée entre le chagrin de la destruction et l'espoir donné par les jeunes pousses.
Rien ne peut stopper la force de la vie !
Petite leçon  de cette situation ; la nature anéantie par le feu, se manifeste à nouveau , de jeunes pousses partout gomment les cicatrices ; la puissante beauté de ces lieux est toujours là, les ravages de l'incendie sont magnifiés par les couleurs et la lumière de l'automne.


Je redescend ; le soleil est bas et ses rayons rasants illuminent, comme un cadeau de ma terre mère, "mon" olivier, toujours fièrement campé au dessus du vide, à moitié vert, à moitié jauni.

Dieu que la Terre est belle !!!