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Choisir sa langue

vendredi 29 mai 2009

Les Badlands

Agathe National Monument
Sitting Bull (Tatanka Iyotake)

Les paroles de ce grand homme, indien de la tribu Sioux Hunkpapas, devraient nous
amener à réfléchir sur ce que nous sommes, sur ce que nous avons à modifier en nous, ceci afin de nous intéger de manière beaucoup plus équilibrée et respectueuse dans la création.
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" Voyez mes Frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour ! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence : c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la premiere fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leurs propres usages et se barricadent contre leurs voisins : ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures.
Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte. "
Tatanka Iyotake (1831-1890)

jeudi 28 mai 2009

Proverbe amérindien





"Ecoute sinon ta langue te rendra sourd !"

Proverbes amérindiens

Monument Valley - UTAH






Zion National Park
"La Terre a un chant. Elle porte le son de l'Univers. Chaque créature a un chant. Chaque plante a un chant."


mardi 26 mai 2009

La cruauté pour l'homme va de pair avec la cruauté pour l'animal

"Le peu qu'on peut faire, le très peu qu'on peut faire, il faut le faire, pour l'honneur, mais sans illusion." - Théodore Monod -



"Nous savons que la carence en protéines, tout particulièrement dans l'alimentation des enfants de moins de 3 ans, crée des atrophies cérébrales irréversibles qu'une nutrition convenable est incapable de réparer.

Or une évolution récente dans les pays industrialisés aggrave la situation alimentaire mondiale, et tout particulièrement, le bilan en protéines disponibles pour le tiers monde. Je veux parler de l'extension de l'élevage industriel en batterie des animaux domestiques qui absorbe une proportion de plus en plus grande de la production mondiale de céréales, et surtout de céréales riches en protéines comme le soja....

Sur les 1200 millions de tonnes de céréales produites annuellement dans le monde, 400 millions servent à l'alimentation du bétail des riches, alors que consommées directement, elles pourraient nourrir un milliard et demi d'êtres humains. Il faut en effet entre 5 et 20 kilos de protéines végétales pour fabriquer un kilo de protéines animales...

Cette évolution n'est pas uniquement préjudiciable aux habitants du tiers monde. C'est à une alimentation carnée trop riche qu'il faut attribuer, à en croire les cardiologues, la multitplication spectaculaire au cours des dernières années, des accidents cardiaques, dans les milieux aisés des pays industrialisés.

L'unicité du code génétique nous apprend que, biologiquement, l'animal est notre frère ; que l'homme a émergé du règne animal.
Mais juridiquement, cette parenté n'est pas reconnue. La reconnaissance du droit de l'animal doit être une extension naturelle du droit de l'homme.

La souffrance de l'homme, et tout particulièrement de l'enfant du tiers monde, est liée directement à la souffrance de l'animal."

Alfred KASTLER (1902-1984)
Prix Nobel de physique

Le désert


"Le désert est beau, ne ment pas, il est propre."

Théodore MONOD

Le désert








La Vallée de la Mort - USA


"Parler du désert, ne serait-ce pas, d'abord se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?"

Théodore MONOD

samedi 23 mai 2009


"La Terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la Terre"

Après que le dernier arbre aura été coupé, après que la dernière rivière aura été empoisonnée, après que le dernier poisson aura été attrapé, alors seulement vous vous rendrez compte que l'argent ne peut être mangé.


White Cloud Talatawi

jeudi 21 mai 2009

Le crapaud


Le soir se déployait ainsi qu'une bannière ;
L'oiseau baissait la voix dans le jour affaibli ;
Tout s'apaisait dans l'air, sur l'onde ; et, plein d'oubli,
Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire ;
Peut-être le maudit se sentait-il béni ;
Pas de bête qui n'ait un reflet d'infini ;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L'éclair d'en haut, parfois tendre et parfois farouche ;
Pas de monstre chétif, louche, impur, chassieux,
Qui n'ait l'immensité des astres dans les yeux.

Victor HUGO - la légende des siècles -

mardi 19 mai 2009

Préface du livre - Des bêtes et des Hommes - de J. Allen BOONE

Vivant comme nous le faisons, des jours kaléidoscopiques dans lesquels, le désarroi, la méfiance, les conflits et la misère sont partout, il est significatif de noter que de plus en plus de personnes retrouvent l'assurance et la paix de l'esprit auprès d'êtres qui dépassent les frontières humaines. Elles se lient d'amitié, non seulement avec des favoris conventionnels, tels que le chien, le cheval, le chat et les oiseaux, mais aussi avec les animaux sauvages, les serpents et les insectes.

Les hommes et les femmes du monde entier prennent conscience, avec acuité, de ce qu'un élément essentiel à la vie et au bien-être se meurt dans l'espèce humaine, menace de disparaître complètement. Cet élément a trait aux valeurs telles que l'amour... le désir... le désintéressement... l'intégrité... la sincérité... la loyauté envers ce que l'on a de meilleur en soi... l'honnêteté... l'enthousiasme... l'humilité... la bonté... le bonheur... la joie. La plupart des animaux possèdent encore abondamment ces avantages et, pour peu qu'on leur en donne l'occasion, aspirent à les partager avec l'homme.

A ce propos, il est intéressant de rappeler que les peuples de certaines époques anciennes semblent avoir été de grands virtuoses en l'art de vivre, étant particulièrement maîtres dans la science délicate des rapports harmonieux avec toutes choses, les animaux inclus.
Ces peuples reconnaissaient l'inséparable unité du créateur et de la création. Ils savaient se fondre en la Présence, Puissance universelle, Dessein unique, qui se meut éternellement derrière toutes choses, en toutes choses et à travers toutes choses.
Pour ces anciens, la vie était parenté dans laquelle rien n'était sans signification, sans importance, et de laquelle rien ne pouvait être exclus. Ils se refusaient à dresser des barrières entre le minéral et le végétal, entre le végétal et l'homme, ou entre l'homme et la grande Cause Première qui anime et gouverne toutes choses.
Toute chose vivante était considérée comme un partenaire dans une entreprise universelle ; chacun ayant une contribution individuelle à faire au bien général, qu'il était seul à pouvoir apporter. Tout être vivait pour tout le reste, à chaque instant et en toutes circonstances.

C'était le temps où "la terre entière ne parlait qu'un unique langage... et tout était une grande concorde". Les humains, les animaux, les serpents, les oiseaux, les insectes - tous avaient un commun langage. Au moyen de ce langage, tous étaient à même d'exprimer librement leurs pensées et leurs sentiments sur des sujets d'intérêt commun. Au moyen d'une sagesse divine, ils pouvaient raisonner ensemble pour le bien commun, le bonheur commun et la joie commune.
De toute évidence cela était si simple et faisait naturellement partie de la vie quotidienne que cela ne faisait pas plus d'explication que le fait de respirer.
Quelle que soit la façon dont on considère cet antique phénomène de la parenté, il est évident qu'à une certaine époque sur terre, toute chose vivante était à même d'être en correspondance rationnelle avec tout le reste de la création, et non seulement entre eux, mais aussi sur le Plan cosmique.

Pouvons-nous, "modernes humains", retrouver ce langage universel apparemment perdu ? Pouvons-nous, par ce moyen, apprendre à vivre en bonne intelligence, non seulement avec les membres de notre propre espèce, mais aussi avec les autres créatures ? Je le crois.
Et pour le soutenir j'ai relaté dans les pages qui suivent les histoires vécues d'un grand nombre de rapports inhabituels avec des animaux, des reptiles, des insectes et mêmes des bactéries.

Aucune de ces aventures ne fut projetée ou attendue. Elles se manifestèrent selon le déroulement plein de grâce de la vie. Je commence, par l'histoire d'un chien, grande vedette de cinéma, qu'on appelait Coeurvaillant (Strongheart).
En lisant ces récits vous verrez que chaque fois que j'ai été suffisamment humble et prêt à permettre à un être qui n'était point humain de m'instruire, ces amis à quatre, à six pattes ou sans pattes du tout, partagèrent avec moi une sagesse sans prix. Ils m'apprirent que la parfaite compréhension et la coopération parfaite entre l'humain et les autres formes de la vie sont certaines lorsque l'humain remplit vraiment la part qui lui revient.
Et ceci a enrichi et élargi ma vie à tel point, m'a ouvert de nouvelles régions, pleines de charme, à explorer, que je me sens obligé de partager au moins un peu de ma joie avec autrui.

J. ALLEN BOONE
Hollywood Californie