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mardi 29 juin 2010

A bas l'huile de palme !!!

La compassion de saint François d’Assise


Par Alonso Ufano

Il est difficile de parler de compassion ou d’écrire sur la compassion. Pas seulement parce que les mots n’arrivent pas à l’exprimer, même s’ils la montrent du doigt, mais parce que l’acte de compassion est inconscient. Pourtant ce n’est pas quelque chose d’éthéré mais d’ici, des pieds, des genoux, de là où ça fait mal, de la vie.

La compassion, c’est l’actualisation de la mission salutaire de toute religion, de tout chemin spirituel. Plus la mission est pure et large, plus la compassion est profonde et plus son bras enveloppe tous les êtres.

On dit que le Bouddha Sakyamuni, dans une incarnation antérieure, voyant une tigresse famélique qui ne pouvait plus nourrir ses petits, offrit son corps en nourriture. En offrant cette masse de chair rouge, celle-ci emplit l’univers entier et tous les êtres se nourrissent d’elle. C’est ainsi que dans une postérieure incarnation le Bouddha atteint l’illumination et, avec lui, tous les êtres.

C’est la masse de chair rouge chantée par le Dharma, partout.

Par ces prolégomènes, nous nous aventurons dans la « compréhension » de la dimension compatissante de la vie de saint François d’Assise qui aimait tous les êtres en Dieu et qui les traitait comme des frères : soleil, lune, étoiles, terre, feu, loup...

Pour lui, les animaux et les choses exprimaient la gloire de Dieu. Il se sentait petit avec les petits, un moi avec les autres qui devenait le néant.

Que tous les autres passent avant moi sur l’autre rive. Le salut, la libération des autres c’est mon salut.

Pour saint François, la compassion est une pratique, une vie et une disponibilité. C’est une étreinte qui nous enveloppe avec tous les êtres, c’est une empathie du Tout dans ses individualités, un dépassement de l’égocentrisme humain jusqu’à des limites jamais imaginées par le moi et, moins encore, cherchées par lui.

C’est avec cette étreinte qu’il est possible ‑ seulement à partir de soi, du non-esprit - de comprendre, et non pas de connaître, la pratique vitale de la compassion-amour de saint François. Ses paroles, cautionnées par sa vie, sont toujours d’actualité, même si peu d’entre nous les pratiquons.

Le premier commandement consiste à créer le bien.
On ne peut pas détruire une guerre avec une autre.

Il ne faut rien attaquer.
La vérité se défend par elle-même, Frère Lion.

Son seul péché fut d’envier les oiseaux parce qu’ils réussissaient à faire la chose la plus belle de la création : voler.

À son époque, il fut accusé de faire des miracles, ce qui est exigé pour être saint. Sa réponse :

Il n’y a pas de miracles, il y a réconciliation.
J’ai aimé les loups et ils m’ont donné leur tendresse.
J’ai aimé les arbres et ils m’ont donné leur ombre.
J’ai aimé les étoiles et elles m’ont donné leur éclat.
J’ai été gentil avec le feu et il l’a été avec moi.
Il n’y a pas de miracles. Plutôt, tout est miracle.

Le paradis se trouve dans le cœur, l’enfer aussi.
Pendant toute ma vie je n’ai fait qu’aimer.
Et le premier commandement de l’amour,
c’est laisser vivre ce qui est vivant, plus encore, tout ce qui existe.
Mais si tu n’as pas d’amour, même la parole de Dieu est vide de Dieu.

Pratique vitale de la compassion-amour de saint François

Sa pratique, certifiée par sa vie, c’est une constante disponibilité à quelque chose de plus important que lui et dont tous les êtres sont l’expression.

Comment agir par rapport à ceux-ci, à l’autre, aux autres ?

Que j’apporte l’amour là où il y a la haine ;
que j’apporte le pardon là où il y a l’offense ;
que j’apporte l’union là où il y a la discorde ;
que j’apporte la vérité là où il y a l’erreur ;
que j’apporte la foi là où il y a le doute ;
que j’apporte la lumière là où il y a les ténèbres ;
que j’apporte la joie là où il y a la tristesse ;
que j’apporte l’espoir là où il y a le désespoir.

Par rapport à lui-même, ne pas chercher :

à être consolé mais à consoler ;
à être compris mais à comprendre ;
à être aimé mais à aimer.

Cette disponibilité, cette étreinte autour des êtres, cette joie et cette lumière de printemps, c’est parce « qu’il faut donner, s’oublier, pardonner et mourir, pour recevoir, trouver, être pardonné et ressusciter à la vie éternelle ». C’est que l’on pousse le ciel avec la tête et la terre avec les genoux. Le seul qui se relève, c’est celui qui est tombé.

Moi, le frère François, serviteur inutile,
à genoux je demande à tous les frères du monde
qu’ils respectent, qu’ils vénèrent et qu’ils honorent tout ce qui vit.
Plutôt, tout ce qui existe.

Alonso Ufano

Zen - Bulletin de l’Association Zen Internationale

Halte à la barbarie !

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15 clés pour lâcher prise

8ème clé


Accepter de voir nos énormes contradictions


• Les gens épanouis réussissent mieux, André Gareau, éd. Québécor

André Gareau avait 20 ans en mai 68 et il n’en revient pas : trente et quelques années plus tard, le monde marche exactement à l’envers de ce qui était prévu.
Les rebelles de la société de la consommation, les adeptes du droit à la paresse et de la civilisation des loisirs ne sont-ils pas tous devenus des fous de travail, fans de productivité et de consommation ? Loin de paresser béatement comme ils prétendaient vouloir le faire, tous ces malheureux sont encore plus stressés que ne l’avaient été leurs parents !
Le système les a décidemment bien retournés.
Aussi André Gareau a-t-il décidé de faire quelque-chose pour eux. Non pas pour les convaincre de revenir à leurs idéaux de jeunesse, ne rêvons pas. Mais pour atténuer la contradiction dont ils souffrent quotidiennement et les convaincre que l’on “ produit ” d’autant mieux que l’on est épanoui.
Sa méthode repose sur deux bases :
-  d’une part, de petits exercices simples, à pratiquer à tout moment (même en voiture ou au bureau), pour mieux respirer, se sentir plus stable sur ses pieds, ou moins stressé face aux enjeux professionnels ou affectifs ;
-  d’autre part, des questionnaires, à remplir à différentes étapes de sa “ rééducation en douceur ”, pour juger du degré de relaxation ou de désaliénation que l’on a atteint.

Une lecture à conseiller spécialement à ceux qui se sentent déprimés à la perspective d’une nouvelle année de travail.

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15 clés pour lâcher prise

7ème clé


Chacun de vos gestes quotidiens est concerné


• Stress - Comment reconnaître et soigner vos 150 stress quotidiens, Dr Henri Pull, éd. Grancher

Le stress n’est pas, en soi, pathologique, puisque c’est notre capacité à réagir rapidement à un danger. Ce qui peut rendre malade, c’est d’imaginer des dangers en permanence. Hans Selye, qui inventa le concept dans les années 50, proposait de distinguer le stress normal du “ dystress ”. Ce mot n’a cependant pas été retenu et nous utilisons désormais le premier terme pour désigner la source de bien des maladies. Nous nous sentons en permanence menacés... pour des riens ! Imaginez un système d’alarme qui se mettrait en route toutes les 30 secondes à la moindre poussière : la fonction de départ se trouverait détournée et détraquerait l’ensemble de la machine. Les effets physiologiques du stress sont très étudiés. Tachycardie, tension artérielle, respiration saccadée, flux sanguin déréglé, sensation d’étouffement, nausées, diarrhées, fébrilité, cholestérol en hausse... avec toutes les conséquences, crises cardiaques, phobies, autodénigrement, hyper agressivité, etc. Le dr Henri Pull reprend un à un les différents moments de notre vie quotidienne, du lever au coucher, en passant par les transports, le travail (ou le chômage), les relations affectives (ou leur absence), l’éducation des enfants, les loisirs, le sport, etc., et à chaque étape, il montre comment notre stress, débordant de sa fonction normale - parce que nous dramatisons tout -, débouche sur un mal-être propice à la maladie.

Un regard lucide et bienveillant, accompagné d’une myriade de conseils de pur bon sens. Concerne 90% d’entre nous.

vendredi 25 juin 2010

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15 clés pour lâcher prise

6ème clé


Osez lâcher votre vrai moi et... ouf, respirez !


• Cessez d’être gentil, soyez vrai ! - Être avec les autres en restant soi-même, Thomas d’Ansembourg, éd. de l’Homme

Le plus souvent, ce que nous appelons communication est une juxtaposition de monologues. Au mieux, chacun attend poliment que l’autre ait fini de parler pour placer son propre argument. Au pire, nous nous lançons des reproches à la figure... ou des assiettes. Thomas d’Ansembourg fut longtemps, comme beaucoup, gentil, poli, et parfaitement égoïste. Ce qui l’a fait changer fut son travail avec Marshall Rosenberg, inventeur de la CNV (communication non-violente), qui a  réussi à faire dialoguer des ennemis farouches, taulards, adversaires israélo-palestiniens... ou couples en guerre. Reprenant la question, Thomas d’Ansembourg s’est rendu compte que la première cause de conflit est souvent que nous ne savons pas :
 1°) prendre conscience de notre propre ressenti,
 2°) l’exprimer sous forme d’un sentiment précis,
 3°) le traduire en un besoin personnel,
 4°) formuler la demande, forcément négociable, que cela implique.
En ignorant nos propres besoins, nous nous faisons violence et reportons cette violence sur les autres. Une invitation à un bonheur authentique.

lundi 21 juin 2010



Légende Indienne



Une vieille légende Hindouiste raconte qu'il fut un temps où tous les hommes étaient des dieux.


Comme ils abusèrent de ce pouvoir, Brahma, le maître des dieux, décida de le leur retirer et de le cacher dans un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.


Oui, mais où?



Brahma convoqua en conseil les dieux mineurs pour résoudre ce problème.


-Enterrons la divinité de l'homme, proposèrent-ils.


Mais Brahma répondit:
-Cela ne suffit pas, car l'homme creusera et trouvera.


Les dieux répliquèrent:
-Dans ce cas, cachons-la tout au fond des océans.


Mais Brahma répondit:
-Non, car tôt ou tard l'homme explorera les profondeurs de l'océan. Il finira pas la trouver et la remontera à la surface.


Alors, les dieux dirent:
-Nous ne savons pas où la cacher, car il ne semble pas exister sur terre ou sous la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour.


Mais Brahma répondit:
Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme: nous la cacherons au plus profond de lui même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher.


Et depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme explore, escalade, plonge et creuse, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.

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Le monde est en crise...




Jean Lemire

La Presse

Le monde est en crise. C'est du moins ce que l'on peut lire en première page de tous les journaux de la planète. Les Bourses dégringolent et les petits épargnants voient leurs économies fondre. Pour sauver un système économique artificiellement gonflé, on est même allé puiser dans les poches des contribuables pour tenter de sauver un système financier qui favorise une minorité, pour sauver Wall Street. Mais, on le sait, une crise financière n'est jamais éternelle. Ce qui descend remonte, inévitablement. À terme, tout redevient normal, et la consommation peut reprendre son rythme de croissance. Une crise financière n'est pas éternelle.

Pendant que les journaux nous inondent de scénarios catastrophe au sujet de la future récession, une autre crise se dévoile sous nos yeux sans que les gens s'en inquiètent outre mesure. Pourtant, cette crise sera irréversible, et tout l'argent de la planète n'arrivera pas à ramener à la vie les espèces qui disparaîtront par simple insouciance. Je parle évidemment de la crise de la biodiversité. L'ampleur de cette crise est sans précédent. Selon le réputé magazine Science, de 25% à 36% de toutes les espèces de mammifères de la planète seraient en danger d'extinction. Des centaines d'espèces de mammifères risquent de disparaître durant notre simple passage sur cette planète. Et, faut-il le rappeler: l'extinction, elle, est pour toujours!


Quand la crise financière ébranle l'économie, les dirigeants de la planète se mobilisent. Quand la crise de la biodiversité menace la vie, on fait la sourde oreille. Lors de la dernière conférence de l'ONU, certains pays ont essayé de mobiliser les dirigeants de la planète, mais rien en comparaison de la présente crise financière. L'Allemagne a dégagé 800 millions de dollars dans un fonds pour l'application d'une Convention sur la biodiversité, ce qui a incité d'autres pays à investir dans la recherche de mesures visant la conservation des espèces. Le Canada a pour sa part annoncé un investissement de 50 000$ pour la formation d'un comité d'étude... Or, le comité d'étude international qui vient de publier ses résultats regroupe déjà 1800 scientifiques de 130 pays! Un minuscule comité d'étude canadien et un investissement dérisoire dans l'une des plus importantes crises planétaires sont inacceptables, surtout pour un pays bordé par trois océans et qui possède des forêts ancestrales, une grande partie de l'Arctique et une variété impressionnante d'écosystèmes uniques au monde.

Il y a aussi la crise planétaire des changements climatiques qui touche tous les domaines de la sacro-sainte économie. Cette semaine, 230 économistes canadiens parmi les plus réputés au pays ont exigé un plan d'action immédiat pour lutter contre le réchauffement planétaire. Au même moment, 120 scientifiques canadiens, des experts du climat, ont dénoncé l'inaction du gouvernement conservateur et affirmé que l'absence de mesures concrètes et efficaces pour lutter contre la crise des changements climatiques allait augmenter les risques et faire gonfler les coûts d'une action qui, de toute façon, sera nécessaire. Les scientifiques, pour une rare fois dans une campagne électorale, prennent position et invitent la population à voter stratégiquement pour l'environnement mardi prochain.

Il y a aussi la crise alimentaire qui frappe les pays les plus pauvres de la planète, le résultat d'une économie de libre marché qui a complètement dérapé. Et je ne vous parle pas de la crise de l'accès à l'eau potable qui fera de plus en plus de victimes dans le monde.

Le monde est en crise, et plusieurs crises sévissent en même temps. Analysez bien la situation et vous constaterez qu'elles sont souvent liées. Certaines crises semblent mobiliser davantage que d'autres.

Mais faisons-nous vraiment les bons choix dans nos efforts de sauvetage?

Investissons-nous dans les bons secteurs pour préserver ce qu'il y a de plus précieux sur cette planète: la vie, sous toutes ses formes?



LA SCIENCE EN BREF

- La fumée chinoise

Les maladies respiratoires sont parmi les 10 plus importantes causes de décès en Chine. Près de la moitié de la population fume, on fait la cuisine au bois et plus de 70% des maisons sont chauffées au bois ou au charbon. La cigarette, jumelée à la combustion de bois et de combustibles fossiles à l'intérieur des maisons, constitue une véritable menace pour la santé des Chinois. Selon une récente étude du département de santé publique de l'Université Harvard, si la tendance se maintient, on peut prévoir que d'ici 25 ans, environ 65 millions de Chinois mourront de maladies respiratoires, alors que 18 autres millions succomberont à des cancers du poumon. On dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu...

- Davantage de tempêtes en Arctique

Une récente étude de la NASA confirme une augmentation de la fréquence et de l'intensité des tempêtes en Arctique au cours des 50 dernières années. Les scientifiques viennent ainsi confirmer l'hypothèse qui veut que le réchauffement du climat puisse accentuer la force des tempêtes en mer. Ces tempêtes causent aussi une accélération de la dérive de la glace arctique. En déterminant les modes de déplacement des tempêtes, les scientifiques ont pu comparer les vitesses de dérive de la glace au cours des 56 dernières années. Ils ont remarqué une augmentation de la vitesse de dérive de 20 à 60 centimètres par seconde en été, et de 15 à 60 centimètres par seconde en hiver. Ces changements importants dans les mouvements du couvert de glace modifieront aussi la physique des océans, ce qui risque d'influer sur la grande machine climatique planétaire, pour le meilleur (les océans sont de formidables puits de carbone) ou pour le pire (le réchauffement accéléré de la température des océans cause une plus grande absorption de chaleur). À suivre...

- Le recul des glaciers en Alaska

Un nouveau livre sur l'état des glaciers de l'Alaska confirme que plus de 99% des grands glaciers de cette région reculent rapidement devant le réchauffement accéléré de cette région du monde. Même si la grande majorité de ces glaciers perdent du terrain, s'amincissent ou demeurent stables, il subsiste encore un très petit nombre de glaciers, surtout situés en haute altitude, qui continuent de gagner du terrain de façon surprenante. Le livre de 550 pages montre des photos impressionnantes de l'évolution rapide des glaciers au cours des ans. Une nouvelle source d'inspiration pour les futures conférences d'Al Gore...

L'auteur est biologiste, photographe et cinéaste. Il a été chef de trois missions à bord du voilier Sedna IV, dont la plus récente en Antarctique. Il signe chaque semaine une chronique dans nos pages.
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vendredi 18 juin 2010




Le chant de jubilation de Tsoai-Talee

Je suis une plume dans le ciel lumineux
Je suis le cheval bleu qui galope dans la plaine
Je suis le poisson qui virevolte et miroite dans l'eau
Je suis l'ombre qui suit l'enfant
Je suis la luminosité de l'après-midi, l'éclat des prairies
Je suis l'aigle qui joue avec le vent
Je suis un bouquet de perles étincelantes
Je suis la plus lointaine étoile
Je suis le grondement de la pluie
Je suis le scintillement sur la neige croûtée
Je suis la large traînée de la lune sur le lac
Je suis une flamme de quatre couleurs
Je suis un cerf qui s'éloigne au crépuscule
Je suis un champ de sumac et la pomme blanche
Je suis un vol d'oies dans le ciel d'hiver
Je suis la faim d'un jeune loup
Je suis totalement le rêve de ces choses.
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Voyez-vous, je suis vivant, je suis vivant

Je suis en bons termes avec la terre
Je suis en bons termes avec les dieux
Je suis en bons termes avec tout ce qui est beau
Je suis en bons termes avec la fille de Tsen-Tainte

Voyez-vous, je suis vivant, je suis vivant.
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15 clés pour lâcher prise

5ème clé

Délicieusement traîner dans ses souvenirs


• Envie d’amour, Cécile Beauvoir, éd. de Minuit

Vieux gilet de laine qu’elle a gardé au fond d’une armoire et qui sent encore l’odeur d’un grand amour d’autrefois. Lettres de lui. Du temps où ils s’étaient épousés, sans témoins, dans une grange encerclée par la neige - leurs fous-rires sous les édredons ! Photos et lettres d’un autre. Plus sage. Odeur de son tabac... Souvenirs innombrables, très doux, d’une femme encore jeune, débordant d’amour. Vis-à-vis de sa mère aussi, quand, celle-ci les laissait, elle et sa sœur, encore enfants, entrer dans la baignoire avec elle. Et vis-à-vis de son père, cet homme aux yeux bleus, un peu triste, qui aurait voulu devenir prêtre et devint coiffeur - petite fille, elle adorait lire des heures durant, dans l’arrière boutique du salon où elle l’entendait coiffer ses clientes. Nostalgies sans amertume.

 Ce livre est un petit bijou, qui nous dévoile des paysages nimbés d’une tendresse infinie.

lundi 14 juin 2010



Marche Méditative



Prends ma main.
Nous marcherons.
Nous ne ferons que marcher.
Nous prendrons plaisir à notre marche
Sans penser arriver nulle part.
Marche en paix.
Marche dans le bonheur.
Noter marche est une marche de paix.
Notre marche est une marche de bonheur.

Ensuite nous apprenons
Qu’il n’y a pas de marche de paix,
Que la paix est la marche ;
Qu’il n’y a pas de marche de bonheur,
Que le bonheur est la marche.
Nous marchons pour nous même.
Nous marchons pour chacun
Toujours main dans la main.

Marchons et touchons la paix à chaque instant.
Marchons et touchons le bonheur à chaque instant.
Chaque pas apporte une brise fraîche.
A chaque pas une fleur s’épanouit sous nos pieds.
Embrassons la Terre avec nos pieds.
Imprimons notre bonheur et notre amour sur la Terre.

Quand nous nous sentirons suffisamment en sécurité,
La Terre sera sauvée.

 

Poème du maître zen Thich Nhat Hanh,




jeudi 10 juin 2010

Lecture...

15 clés pour lâcher prise
4ème clé


De grâce, dédramatisons !


• Relax ! Le pouvoir de l’humour pour vaincre le stress, Loretta La Roche, éd. Dervy

Il y a longtemps que je n’avais ri d’aussi bon cœur ! « Relaxez-vous, nous balance Loretta La Roche, peut-être ne vous reste-t-il que quelques minutes à vivre ! » Pourtant, son livre ne parle que de choses tristes et banales. Avouez-le : il n’y a pas de jour où nous ne faisons pas une montagne de soucis futiles. Râlerie, chagrin, colère, consternation, accusation, dépression... peuvent naître pour des riens et nous gâcher la vie. Cette dramatisation est due à un mélange de parano, d’impatience, de mauvais stress et d’un terrible manque d’humour. Or l’humour, Loretta La Roche en a à revendre. Cette petite femme de Brooklyn vous fait vous tenir le ventre de rire quand elle raconte comment son mari Bob, un anglo-saxon de Boston plutôt raide, dramatise le moindre incident : s’il ne trouve pas tout de suite la paire de chaussettes dont il a besoin, il peut en faire une jaunisse. Même chose si quelqu’un risque d’avoir une mauvaise opinion de lui... Loretta raconte les blagues qu’elle lui envoie, de quelle façon elle réussit à rester calme et surtout, comment elle aide Bob à sortir de son marasme névrotique. Il faut dire qu’elle-même vient d’une famille italienne où l’on était spécialiste de la théâtralisation du pathos. Et là aussi, on rit beaucoup en faisant connaissance de sa mama, qui voit tout en noir et ne fait que gémir. Sortant de là, Loretta De Roche est devenue thérapeute par le rire et grande transformatrice du stress négatif en énergie de vie. C’est son métier. Ses conseils pour se simplifier la vie donnent vraiment envie d’être mis en application.

 Sans prétention, un vrai manuel de sagesse !