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mardi 19 mai 2009

Préface du livre - Des bêtes et des Hommes - de J. Allen BOONE

Vivant comme nous le faisons, des jours kaléidoscopiques dans lesquels, le désarroi, la méfiance, les conflits et la misère sont partout, il est significatif de noter que de plus en plus de personnes retrouvent l'assurance et la paix de l'esprit auprès d'êtres qui dépassent les frontières humaines. Elles se lient d'amitié, non seulement avec des favoris conventionnels, tels que le chien, le cheval, le chat et les oiseaux, mais aussi avec les animaux sauvages, les serpents et les insectes.

Les hommes et les femmes du monde entier prennent conscience, avec acuité, de ce qu'un élément essentiel à la vie et au bien-être se meurt dans l'espèce humaine, menace de disparaître complètement. Cet élément a trait aux valeurs telles que l'amour... le désir... le désintéressement... l'intégrité... la sincérité... la loyauté envers ce que l'on a de meilleur en soi... l'honnêteté... l'enthousiasme... l'humilité... la bonté... le bonheur... la joie. La plupart des animaux possèdent encore abondamment ces avantages et, pour peu qu'on leur en donne l'occasion, aspirent à les partager avec l'homme.

A ce propos, il est intéressant de rappeler que les peuples de certaines époques anciennes semblent avoir été de grands virtuoses en l'art de vivre, étant particulièrement maîtres dans la science délicate des rapports harmonieux avec toutes choses, les animaux inclus.
Ces peuples reconnaissaient l'inséparable unité du créateur et de la création. Ils savaient se fondre en la Présence, Puissance universelle, Dessein unique, qui se meut éternellement derrière toutes choses, en toutes choses et à travers toutes choses.
Pour ces anciens, la vie était parenté dans laquelle rien n'était sans signification, sans importance, et de laquelle rien ne pouvait être exclus. Ils se refusaient à dresser des barrières entre le minéral et le végétal, entre le végétal et l'homme, ou entre l'homme et la grande Cause Première qui anime et gouverne toutes choses.
Toute chose vivante était considérée comme un partenaire dans une entreprise universelle ; chacun ayant une contribution individuelle à faire au bien général, qu'il était seul à pouvoir apporter. Tout être vivait pour tout le reste, à chaque instant et en toutes circonstances.

C'était le temps où "la terre entière ne parlait qu'un unique langage... et tout était une grande concorde". Les humains, les animaux, les serpents, les oiseaux, les insectes - tous avaient un commun langage. Au moyen de ce langage, tous étaient à même d'exprimer librement leurs pensées et leurs sentiments sur des sujets d'intérêt commun. Au moyen d'une sagesse divine, ils pouvaient raisonner ensemble pour le bien commun, le bonheur commun et la joie commune.
De toute évidence cela était si simple et faisait naturellement partie de la vie quotidienne que cela ne faisait pas plus d'explication que le fait de respirer.
Quelle que soit la façon dont on considère cet antique phénomène de la parenté, il est évident qu'à une certaine époque sur terre, toute chose vivante était à même d'être en correspondance rationnelle avec tout le reste de la création, et non seulement entre eux, mais aussi sur le Plan cosmique.

Pouvons-nous, "modernes humains", retrouver ce langage universel apparemment perdu ? Pouvons-nous, par ce moyen, apprendre à vivre en bonne intelligence, non seulement avec les membres de notre propre espèce, mais aussi avec les autres créatures ? Je le crois.
Et pour le soutenir j'ai relaté dans les pages qui suivent les histoires vécues d'un grand nombre de rapports inhabituels avec des animaux, des reptiles, des insectes et mêmes des bactéries.

Aucune de ces aventures ne fut projetée ou attendue. Elles se manifestèrent selon le déroulement plein de grâce de la vie. Je commence, par l'histoire d'un chien, grande vedette de cinéma, qu'on appelait Coeurvaillant (Strongheart).
En lisant ces récits vous verrez que chaque fois que j'ai été suffisamment humble et prêt à permettre à un être qui n'était point humain de m'instruire, ces amis à quatre, à six pattes ou sans pattes du tout, partagèrent avec moi une sagesse sans prix. Ils m'apprirent que la parfaite compréhension et la coopération parfaite entre l'humain et les autres formes de la vie sont certaines lorsque l'humain remplit vraiment la part qui lui revient.
Et ceci a enrichi et élargi ma vie à tel point, m'a ouvert de nouvelles régions, pleines de charme, à explorer, que je me sens obligé de partager au moins un peu de ma joie avec autrui.

J. ALLEN BOONE
Hollywood Californie

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